Mission Africa numéro 6 ! Déjà mon sixième déplacement professionnel en Afrique après le Congo, l’Algérie, le Sénégal deux fois et le Gabon. Mais pour la première fois il s’agit d’un déplacement dans un pays anglophone. Notre client est la Communication Authority of Kenya où nous faisons le volet SIG de l’étude des zones blanches en terme de couverture 2G, 3G et télévision.
Mon départ se fait de Nantes, by night à 6h50 du matin (ça pique !) pour Nairobi avec une escale à Amsterdam avec les compagnies Air France et KLM.
A l’aller, je n’ai qu’1h40 d’escale, l’aéroport d’Amsterdam est moderne avec de nombreuses boutiques, même si je n’ai pas le temps de trop flâner, il y a pas mal de monde au poste frontière, de nombreuses personnes partent pour Quito à peu près à la même heure. Moi c’est Nairobi !
Je suis parti pour le vol le plus long que je n’ai encore jamais fait en avion (pour l’instant), soit 9h05. J’ai opté pour un siège Economy Confort pour l’occasion. Il s’agit de la classe entre l’Economie (normale) et la Business. Plus d’espace pour les jambes, plus d’allonge et moins de monde, seulement une trentaine de sièges dans cette zone de l’avion. Cela passe relativement vite sachant que l’on a 2 repas à bord et surtout parce que je contemple la Terre vue du ciel avec notamment un passage au dessus de la Grèce, Crête mais aussi la Lune.
Ensuite la Méditerranée, l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie puis plus rien, il fait nuit après !
En survolant l’Egypte, après une petite sieste, je me réveille et jette un oeil par le hublot. Et là magnifique découpage qui semble totalement artificiel, après recherche sur une carte, je me rends compte qu’il s’agit du Nil et d’Abu Simbel.
Il y a +1 heure décalage horaire entre le Kenya et la France, j’arrive à 20h15 là-bas soit 19h15 heure française. Je me réjouis d’avoir mon nouveau tampon sur mon passeport !!
Je prends un taxi pour rejoindre mon hôtel « La Maison Royale » qui se trouve dans le quartier de Westlands, au nord de la ville. Il s’agit d’un hôtel assez récent car tous les taxis ne le connaissent pas encore. On me montre ma chambre. Belle surprise, très spacieuse, bureau, grand lit, douche italienne, grandes vitres, grand écran plat.
De bon augure pour les 7 nuits que je passerai ici. J’ai déjà mangé dans l’avion avant d’atterrir donc pas besoin de prendre un nouveau repas. Je vais me coucher assez tôt pour être d’attaque pour faire les rencontres et commencer la formation le lendemain au CA. Réveil à 7h pour prendre le petit déjeuner et je commande un chauffeur de l’hôtel pour m’emmener au boulot, à 7km de là en partant vers l’ouest sur la voie « rapide ».
Pour entrer, je dois montrer patte blanche, 2 fois, contrôle et fouille au corps, enregistrement du matériel informatique, dépôt d’une pièce d’identité avant de me voir remettre un badge. Les locaux sont modernes, propres, climatisés, sécurisés, comme on pourrait trouver dans un ministère en France par exemple, c’est ce que j’aurai vu de plus « occidentalisé » pour l’instant en Afrique. Les bureaux donnent sur un grand parc avec une petite marre artificielle où viennent se désaltérer les ibis du Nil ou autres grands oiseaux.
La prise de contact est faite avec un très bon accueil, un bon ressenti. J’ai également pu rencontrer Sonja et Andrew de la société canadienne Intelecon avec qui nous bossons sur le projet. Je ne m’étendrai pas plus sur l’aspect travail de ce voyage.
Ca n’empêche pas d’aborder l’aspect culinaire et la cantine où je mange tous les midis avec quelques plats locaux (évidemment du riz tous les jours), comme par exemple ce beau Tilapia grillé ou encore du boeuf sauté et des crêpes salées.
Le cocktail de fruit et les fruits frais me manqueront (pastèques, mangues, passion, etc.). A croire qu’on ne fait que manger au Kenya, d’après mes stagiaires, il y a des petits gâteaux sucrés et salés (mandazi, samossas au boeuf, etc.) à 10h le matin et l’après midi à 15h pour accompagner le thé.
Le thé est excellent. Le Kenya est réputé pour son thé noir qu’il mélangent avec du lait et du sucre, vraiment délicieux. Mes stagiaires m’en ont même offert une boite pour que je puisse continuer à boire Kenyan une fois rentré en France.
Le deuxième soir, nous sortons dîner à l’extérieur de l’hôtel après un verre pris à l’hôtel Jacaranda, non loin du mien. On nous avait recommandé un restaurant indien (au Kenya ça ne s’invente pas). Il s’agit du Haandi qui se trouve à l’étage d’un mall à Westlands.
Nous prenons chacun une entrée et un plat que nous partageons, entre poisson, agneau et poulet, un vrai régal. Accompagné d’un vin rouge d’Afrique du Sud. Je n’avais jamais mangé de plats indiens aussi bons que ceux là. Le reste de la semaine est en mode boulot boulot mais j’ai en tête mon weekend depuis mon départ.
En effet, j’ai prévu à l’avance de descendre faire un safari dans le Parc National d’Amboseli dans le sud du pays, à la frontière de la Tanzanie !!! Le réveil est mis à 6h, c’est tôt mais c’est pour une bonne raison. Je monte au 5ème étage de l’hôtel prendre mon petit déjeuner à l’aube.
Je me gave bien car derrière il y a 4h de route qui m’attendent ! On vient me chercher à l’hôtel pour passer ensuite à Nairobi centre afin de rencontrer Peter (avec qui j’ai négocié mon safari par mail depuis la France). Il est le gérant du Tour Operator Flash McTours et organise les safaris dans tout le pays.
Le chauffeur qui m’emmène jusqu’à Amboseli se nomme Sammy. Très sympa, nous discutons de mon boulot et du sien, il est le gérant d’une société de transport et fait également chauffeur pour dépanner son ami Peter. A Nairobi les routes sont en bon état (pour l’Afrique j’entends).
Nous prenons la route de Mombasa, la 2ème ville du pays et surtout grand port sur l’Océan Indien. Cette route n’est que sur deux voies et pourtant elle est empruntée par des milliers de camions quotidiennement venant de toutes les pays enclavés comme l’Ouganda, la RDC, le Rwanda. C’est le port le plus proche pour eux. A l’aller ça va, il y a beaucoup de camions mais ça roule plutôt bien. Arrivés à Emali nous quittons l’axe principal pour descendre plein sud vers Amboseli.
Quelques dizaines de kilomètres plus loin, nous attaquons une piste en pierre et j’aperçois les premiers animaux jusqu’à voir une girafe traverser devant la voiture !
Puis ses copines un peu plus loin ainsi qu’un troupeau de zèbres.
Le ton est donné !! Et nous ne sommes même pas arrivés au Parc National. Le Parc National n’est pas une réserve, c’est-à-dire qu’il n’y à rien de fermé, les animaux sont en liberté et les humains ne s’en occupent pas, ceci explique pourquoi on peut rencontrer des animaux bien avant l’entrée dans le parc.
La voici l’entrée du Parc, Iremito Gate. Il y a 2 autres portes pour entrer, il s’agit ici de l’entrée nord, la plus proche en temps de Nairobi. A l’arrivée, je descend du van et je me fais sauter sur le dos par des masaïs qui veulent me vendre tout plein de souvenirs. Je suis un touriste !
On attend le minibus du safari de l’autre côté de la barrière qui vient me chercher. Une fois arrivé, nous remplissons les formalités, l’entrée dans le parc est conditionnée, limitée à 24h pour 80$ (tout est compris dans mon séjour).
Le chauffeur pour les deux jours de safari s’appelle Cyrus. Nous sommes 3 à partager le minibus, ce qui est top car petit nombre !! Nous allons pouvoir profiter de la place et prendre des photos très facilement. Le minibus comprend 8 places. Je voyage donc avec un couple, une française et un australien vivant depuis peu à Nairobi. Des gens très agréables et courtois avec un très bon anglais ce qui permet de bien pouvoir communiquer avec Cyrus. On part pour le premier safari, et on commence avec des gros oiseaux. Très jolis collants couleur chair ces autruches !
Au niveau des paysages, c’est très plat, de la savane pour l’instant mais on verra d’autres paysages par la suite comme les marais, le lac, ou encore la forêt. Le parc se trouve à la frontière avec la Tanzanie et le Kilimandjaro se trouve à seulement une vingtaine de kilomètres. Je l’ai vu !!! Son sommet enneigé apparaît entre les nuages mais on ne voit pas du tout sa silhouette. J’en reparlerai plus tard. Place aux animaux pour le moment avec ici une grue royale qui ne vit que dans quelques pays africains autour des grands lacs.
Et que dire lorsque 5min plus tard nous tombons face à un troupeau d’éléphants !!
Je n’en reviens pas, ce troupeau est composé d’au moins une cinquantaine d’éléphants. Je ne m’attendais vraiment pas à en voir autant d’un coup. On se sent tellement petits à côté de ça et on ne semble pas du tout les déranger. Ils font leur vie, passe à quelques mètres sans même prêter attention à nous. On a l’impression d’être cachés et d’admirer la nature sans artifice et à ce moment là, les éléphants d’Afrique semblent les plus beaux animaux du monde à mes yeux.
Les éléphanteaux sont trop mignons, et sont encore tout pataud même s’ils semblent beaucoup plus vifs avec leurs petits pas. Il y a évidemment d’autres 4×4 à observer la scène, mais on les oublie totalement. Il y a une des voitures équipées de gros appareils photos dont l’objectif doit être long comme mon bras, couleur camouflage. Le chauffeur nous dit qu’il s’agit de photographes de National Geographic.
Le ballet des éléphants s’arrête lorsqu’ils atteignent un marais dans lequel ils viennent cueillir des herbes fraiches avec leurs trompes et se rafraichir.
Seulement deux d’entre eux restent devant nous et commencent à se taquiner gentiment, je crois à une parade amoureuse sauf qu’en y regardant de plus près, il s’agit de deux mâles. Le chauffeur nous dit qu’il sont simplement en train de jouer à celui qui sera le plus fort. Les défenses s’entrechoquent avec des bruits sourds, leurs trompes s’emmêlent. C’est magnifique, à croire qu’ils font ça pour nous !
Puis une fois leur petite danse terminée, ils s’en vont en bons amis, l’un posant sa trompe sur le dos de l’autre genre « allez mon pote, on y va ».
Voilà, j’ai envie de dire « Ça…C’est fait ! ». Je ne suis pas venu pour rien, on pourrait arrêter le safari ici j’en serais quand même très heureux ! Mais non, on continue, il faut bien découvrir d’autres espèces. On repart vers l’ouest en direction du lac Amboseli. Les prochains bestiaux que nous croisons sont quelques gnous, gazelles et zèbres.
Pour les gazelles c’est assez compliqué, ils existent tellement d’espèces, entre gazelles, impalas, guibs, et j’en passe. Nous approchons du grand marais près duquel nous allons pic-niquer, on aperçoit des hippopotames au loin, le chauffeur fonce pour s’en approcher, il est assez rare d’en voir hors de l’eau en milieu de journée comme c’est le cas. C’est encore une fois magique !
Nous sommes les seuls sur le coup, et toc !
Après les hippos, nous méritons une pause déjeuner en haut d’un petit observatoire. Il s’agit du seul endroit où nous sommes autorisés à sortir des véhicules dans l’ensemble du parc.
En haut, un beau panorama, d’un côté sur la plaine et sur les montagnes, la base du Kilimandjaro (vu qu’il est caché) et de l’autre le marais.
On aperçoit des troupeaux d’éléphants au loin. Une fois nos petits sandwichs et nos fruits mangés, on redescend et repart pour le safari. En commençant par déranger un troupeau de zèbres installé au milieu de la piste.
Les jeunes ont encore le pelage marron sur les zébrures, elle deviennent noires en grandissant et perdant leur duvet. Nous n’avons pas encore rencontré de fauves, il parait qu’ils se cachent à l’ombre dans la forêt durant l’après-midi pour rester au frais. On se dirige vers là-bas mais sans garantie d’en voir. Sur le chemin, ce sont les girafes que l’on rencontre, tellement facile à repérer avec leur cou immense.
Ce sont des girafes masais, reconnaissables par leurs taches qui ne sont pas rectilignes mais dentelées. Qu’est ce qu’elles sont belles !
Les animaux n’ont pas trop tendance à se mélanger comme dans les dessins animés. Chaque clan reste bien de son côté mais de temps en temps les éléphants et les girafes cohabitent l’espace d’un instant, juste pour ma photo.
Toutes sortes d’oiseaux survolent le parc, que ce soit, autruches, hérons, cigognes, pélicans, aigles, pygargues, vautours, et d’autres indéterminés ! Ils sont à la recherche de bestioles à manger.
Encore des éléphants, qui se rafraichissent dans un swamp, les pieds dans l’eau.
Même chose pour des buffles. Il faut dire que le soleil cogne à cette heure-ci, en début d’après-midi. Il doit faire autour des 32°.
Mine de rien, ça fatigue ce safari, pourtant on ne fait pas grand chose, mais ça secoue, il fait chaud. Mais on voit tellement de beaux animaux que c’est motivant. En prenant une piste, on passe sur un petit pont, le chauffeur file et j’aperçois une hyène cachée à l’ombre !! Je demande à Cyrus de faire marche arrière.
Les hyènes attaquent l’homme si elles ont faim, par contre si elles se sentent en danger elles fuient. En l’occurence, celle-ci reste allongée, et préfère dormir même si elle garde un oeil sur nous de temps en temps. Cyrus fait mine de descendre de la voiture en ouvrant la portière pour faire réagir la bête.
Encore une nouvelle espèce animale ! J’en avais déjà vu au Sénégal mais dans une réserve derrière des grilles, ça ne fait pas le même effet en pleine liberté. Le soleil baisse rapidement, il est environ 16h30 et on prend donc le chemin du lodge où je dors ce soir.
On découvre encore de nouvelles espèces d’oiseaux.
Il y a un arbre à épines dans lequel pleins de petits oiseaux jaunes s’en donnent à coeur joie. Ils sont hyper actifs et font un bruit fou !
Juste avant la sortie du parc par la porte Imana Gate, on croise encore un nouveau troupeau d’éléphants, on en profite.
Les oiseaux sont fainéants ici, ils préfèrent se déplacer à dos d’éléphant.
On arrive (enfin) au lodge, le Kibo Safari Camp. Enfin, car ça commence à être long, il faut dire qu’en gros j’ai fait presque 10h de voiture entre la route de Nairobi et le safari. On est bien poussiéreux et une douche s’impose.
Accueil avec une petite serviette chaude et un cocktail de fruit avant que l’on porte mon sac jusqu’à ma tente.
C’est un superbe endroit, avec restaurant, bar, piscine, boutique. Il n’y a pas beaucoup de monde. De jolies allées en gravier entre les arbres et les herbes emmènent vers chacune des tentes/cases. Normalement, on voit le Kilimandjaro mais comme il est couvert ce sera pour plus tard. Voici donc ma tente.
C’est une vraie maison, avec deux lits, moustiquaires, salle de bain, électricité, terrasse. Vraiment le luxe ! Enfin il parait pourtant que c’est du milieu de gamme. En tout cas je ne m’attendais pas à ça quand on m’a dit « tente ».
J’ai le temps de faire un petit plongeon dans la piscine.
Avant de m’installer dans un canapé cosy du bar pour essayer d’obtenir des places pour le Comic-Con de San Diego !! J’ai obtenu le droit de participer à l’EPIC Registration waiting room. Mais sans résultat, les 130 000 billets ont été vendus en 55min…Pour une autre année !
Petite Tusker, la bière brassée localement préférée des kenyans. Accompagnée de popcorns tout chauds et de cacahuètes, royal ! 2h tranquille au bar, puis à 21h30 je vais dîner au restaurant, il s’agit d’un buffet. Je mange assez rapidement, pendant le repas j’entends les cris des masais qui sont venus faire un « spectacle », une représentation de leurs coutumes en habits traditionnels. Je n’y participe pas car je trouve ça un peu forcé, voire faux et en plus ils demandent de l’argent à la fin. Si je veux voir les masais, autant aller dans les villages directement.
Je vais me coucher, le lendemain matin, mon réveil sonne à 5h45, pour le safari de 6h30. A 6h15, le jour se lève juste et Oh surprise ! Le Kilimandjaro est face à moi. Juste sorti de ma tente.
Cyrus nous récupère et nous partons pour quelques heures de safari au lever du jour.
Je n’en reviens pas de voir ce magnifique Kilimandjaro, certes un peu voilé mais il est là et on voit sa neige éternelle !! Ca n’a pas de prix sachant que d’ici 20 ans, les chercheurs disent qu’elle aura totalement disparu.
Au fur et à mesure que le soleil monte, le Kili (c’est son petit surnom) disparait de plus en plus jusqu’à ne plus le voir vers 7h30. Mais il fera sa réapparition un peu après. En attendant, place aux animaux, en espérant voir des félins ! Après quelques buffles, les hyènes nous offrent un joli spectacle, avec une petite course pour se dégourdir les pattes.
Le Kilimandjaro a presque disparu, il ne reste plus qu’une ombre.
Toujours pas de félin à l’horizon. Cyrus nous emmène traverser une petite presqu’île au milieu des marais sur laquelle se trouve des lodges dont certains sont désaffectés ou plutôt où les babouins ont élu domicile !
C’est vraiment fou comme leur gestuelle et leur comportement est proche de celui des humains. Leur manière de s’assoir, d’attraper des choses, de regarder, de se gratter.
Le bébé que nous avons vu, ne devait être né que de quelques semaines d’après Cyrus car son pelage n’est pas encore complet, notamment sur ses bras et la couleur rose traduit sa jeunesse. Il est trop mignon !
Plus loin, ce sont les impalas qui se montrent. Les mâles et leurs grandes cornes veillent sur leurs harems de dizaines de femelles.
Nous sommes allés dans la forêt pour essayer de voir des félins mais sans succès. Il faut dire qu’il ne reste plus qu’une petite centaine de lions dans ce parc, il est de plus en plus difficile d’en voir. Pour être certain de voir des fauves, il vaut mieux aller visiter le parc de Masaï-Mara dans l’ouest, à la frontière avec le Serengeti en Tanzanie. Mais moi ce que je voulais voir c’était surtout le Kilimandjaro et les éléphants. J’ai fait un bon choix ! Ici des buffles avec un troupeau d’éléphants en fond.
Retour au Kibo camp, sur le chemin, on voit des vautours en train de faire leur sieste dans un arbre.
On termine sur plusieurs troupeaux d’éléphants avec le Kilimandjaro que l’on aperçoit malgré cette brume.
Juste pour montrer qu’un safari ce n’est pas 100% nature, même si évidemment on se sent seul pendant 95% du temps, il peut arriver que par moment cela ressemble à ça :
Bien sûr les animaux sont magnifiques, mais je crois que je retiendrai surtout le Kili comme une belle image de ce voyage. Ses neiges ne seront pas éternelles et c’est un privilège de les avoir vues.
Le retour est prévu pour un départ à 13h, il me reste donc 3h pour buller, profiter du Kili, faire la valise, prendre un petit déjeuner avec plein de fruits.
Le retour est un peu long, 5h de route. On doit d’abord déposer le couple à Karen dans l’ouest de Nairobi, pour cela on emprunte la bretelle sud qui n’est pas encore construite et qui longe le parc national de Nairobi. On a l’impression d’être dans une machine à laver tellement ça secoue !! Le quartier de Karen ressemble beaucoup à un quartier américain, il s’agit du quartier chic (riche) du pays. Je n’ai pas pris de photos. En rentrant on passe par le centre de Nairobi, cela fait une petite visite.
Cette ville est bien avancée par rapport aux autres capitales africaines : hauts buildings, rond-points, on y trouve même les chaines Subway et KFC, c’est pour dire ! Voici la vue de la terrasse de l’hôtel.
Le reste du voyage ne sera que restaurant, bouffe, hôtel avant mon retour à l’aéroport et les bouchons de Nairobi. Mission accomplie !
Pour entrer à l’aéroport il faut passer un contrôle au péage, ensuite un autre contrôle pour entrer dans l’aéroport, puis pour aller à l’embarquement et enfin avant de monter dans l’avion !! Et me voilà reparti.
C’est fort possible que je revienne, donc au revoir le Kenya !
Mes incontournables au Kenya
Ceci n'est pas un "top 10 des choses à faire au Kenya" mais le top des activités que j'ai pu faire au Kenya.
D'ailleurs, ce n'est même pas un top 10 !