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Le souk et le ksar de Rissani

Pour finir la journée après ces 5 jours à Merzouga. Nous nous rendons à Rissani en bus, situé à 35min au nord de Merzouga. C’est une ville de 20.000 habitants, ancienne capitale de la région surtout connue pour son commerce car située à la porte du désert. Les caravanes venaient s’y arrêter.

On traverse de grandes palmeraies avant d’y entrer, malheureusement, pas le temps de prendre de photos. Une fois arrivé, nous sommes pris d’assaut par les vendeurs qui veulent nous rabattre dans leurs boutiques, tout ce que je déteste…

On file vite nous cacher dans un ksar. Rissani en compte de nombreux, celui dans lequel nous entrons est en plein centre ville, le Ksar Abouam.

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Entrée principale du Ksar Abouam à Rissani

Un ksar (des ksour) est un ancien village fortifié, une sorte d’énorme château de sable, rempli de galeries et d’habitations fuyant le soleil. Il y fait d’ailleurs très frais voire froid et humide. Les murs sont recouvert de torchis, un mélange de terre et de paille.

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Ksar Abouam de Rissani

Nous apprenons que ce sont plutôt les pauvres gens qui y vivent et qui n’ont pas les moyens d’avoir une maison à l’extérieure. 300 familles vivent à l’intérieur. L’endroit aurait servi au tournage de plusieurs films.

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Ksar Abouam de Rissani

Du coup, tourisme oblige, la visite du ksar débouche sur une boutique de tapis…Soyez les bienvenus, bla bla bla, tout ce que je déteste aussi. Mais ça fait partie de la « coutume » et de l’accueil des touristes. Cela permet tout de même de photographier de beaux tapis.

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Les marchands de tapis à Rissani

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Après la visite du ksar, nous allons au souk. Les souks les plus animés sont les mardi, jeudi et dimanche. Pas de chance nous sommes mercredi mais il y a tout de même de nombreux vendeurs.

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Le souk de Rissani

Il est très agréable de se perdre dans les allées de dattes et d’épices, un peu mois de passer devant les bouchers (l’odeur de viande rance, n’y est sûrement pas étrangère). D’ailleurs ça attire les mouches et les chats venus gratter quelques bouts de gras.

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Les fameuses dattes marocaines

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Les tas d’épices dans le souk de Rissani

Des rabatteurs partout, et vas-y viens voir ma boutique, les tapis, les sacs…C’est un peu usant à la longue.

Je repars avec 100g de paprika fort et autant de doux pour 10 dirhams (1€), 200g de cumin pour 40 dirhams, j’ai fait mon marché, avec la traditionnelle partie de négociation. Tous ces tas d’épices font de belles photos.

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Allez, je n’en peux plus de me faire sauter sur le dos par tous les vendeurs ! Je fuis les magasins et le souk pour faire une marche à la découverte du centre ville et de belles photos. Hormis quelques bâtiments à l’architecture intéressante, rien d’exceptionnel à voir.

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Centre d’Etudes et de Recherches Alaouites à Rissani

Il est plus facile de capturer des moments de vie des locaux que des sites incontournables.

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Centre ville de Rissani

La porte de la ville se trouve à l’ouest, elle se situe à côté d’une petite palmeraie au bord d’un oued (à sec lors de ma visite).

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Porte de Rissani

Il est temps de rentrer à Merzouga à la nuit tombante pour le couscous tant attendu.

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