Sénégal
Encore un déplacement professionnel en dehors de nos frontières, cap sur le Sénégal cette fois-ci.
Deux sessions sont prévues, 13 jours en juillet et 11 jours en septembre. Ma mission si je l’accepte, effectuer la formation de 25 utilisateurs des Agences Régionales de Développement de Thiès et de Diourbel aux bases de données et la manipulation de logiciels SIG pour le compte de la Coopération Technique Belge. 25 personnes de niveaux complètement hétérogènes, pas simple…Voilà pour le côté professionnel, passons au côté voyage.
Départ de Paris-Charles de Gaulle avec la compagnie Air France direction Dakar, rien à signaler sur ce vol, pas de retard, pas de surclassement, pas d’annulation, normal quoi ! Le Sénégal est une destination d’Afrique assez touristique, il y a donc de nombreuses familles ou groupes de touristes qui font le déplacement via agences de voyage, ce n’est pas mon cas, même si l’on vient me chercher à l’aéroport avec une petite pancarte comme à l’accoutumée. L’aéroport de Dakar est bien organisé contrairement aux expériences passées dans d’autres pays. Un tampon supplémentaire sur le passeport à la douane et me voici débarqué au Sénégal de nuit.
Mais je ne me rends pas à Dakar, mon séjour se passera dans la ville de Thiès, à 1h30 de l’aéroport (mais c’est sans compter les embouteillages des capitales africaines), sur la route, nous traversons Dakar par les grands axes où la circulation est évidemment très dense et où les piétons traversent un peu n’importe où en essayant de vendre toutes sortes de choses du quotidien, des paquets de mouchoirs, de l’eau, des fruits, des t-shirts, des jouets, etc. Ils maximisent leurs chances de vendre en slalomant dans les bouchons, pas très safe quand même ! Une fois quittée la ville, nous prenons une autoroute à péage qui semble être encore en construction car on y trouve des ronds-points à certains endroits…Un peu perturbant d’arriver à 120/130 sur un rond-point quand même. African style !
Me voici donc à Thiès, je séjournerai à l’hôtel Massa-Massa pour la première session et une partie de la deuxième session de septembre, les derniers jours se passeront à l’hôtel Lat Dior en face du stade, avec l’avantage d’avoir une piscine ! Le Massa-Massa est tenue par une dame originaire de Belgique, les employés y sont très agréables et on sympathise rapidement au bout de quelques jours sur la terrasse ombragée en attendant le service. D’ailleurs, on y mange bien, ce sont des plats européens pour la plupart, je confirme aussi que la bière est bonne, légère comme la Gazelle ou la Flag, parfaite pour désaltérer à l’apéro avec quelques cacahuètes.
Je ne prends que les dîners à l’hôtel, pour déjeuner, ça se passe sur le lieu de formation, et là par contre, c’est nourriture locale ! Des plats traditionnels comme le thiéboudienne (littéralement riz au poisson en Wolof, langue locale), super bon ! Le piment vert dont est farci le poisson est un peu fort pour mon palais européen mais le riz gras préparé avec des légumes (pomme de terre, chou, manioc) adoucit le tout. Un autre plat, le thiebou yapp (riz à la viande) est tout aussi bon. A la fin du repas, la tradition veut que l’on boive du thé, 3 petits verres de plus en plus infusés et surtout de plus en plus sucrés.
Je n’aurai pas eu le temps de voir beaucoup de pays car nous travaillons également le samedi, il est donc difficile de partir loin sur une seule journée. J’ai pu rencontrer Arona DIOP sur place, le directeur du RESOPP (Réseau des Organisations Paysannes et Pastorales du Sénégal) qui aura la gentillesse de m’inviter déjeuner chez lui avec sa famille, un bon thiéboudienne au milieu de la table où tout le monde mange dans le même plat, convivialité au top ! Nous avons tout de même un peu de temps le dimanche après-midi pour aller visiter la réserve de Bandia. Un site touristique où l’on peut côtoyer des animaux africains, comme par exemple se retrouver nez à n…corne avec un rhinocéros ou des girafes. Ces animaux ne sont pas présents naturellement sur le territoire sénégalais mais ont été introduits dans la réserve, il s’agit bien d’une réserve, pas d’un zoo, les animaux sont en pleine nature, pas de cages ici (sauf pour l’enclos des hyènes) ou alors le bassin des crocodiles. J’ai donc eu la chance d’approcher à quelques mètres :
- Girafe
- Rhinocéros
- Zèbre
- Buffle
- Oryx
- Antilope
- Koudou
- Gazelle
- Singe
- Crocodile
- Phacochère
- Autruche
- Tortue
- Et je dois en oublier certainement…
Le reste de mon temps étant consacré à la formation la journée et à la préparation de la formation chaque soir, le peu de temps qui reste a été pour discuter avec les revendeurs d’artisanat devant l’hôtel et un peu dans le centre ville. Notamment un vendeur, grand fan de pétanque à qui j’ai acheté tout un tas de souvenirs, dont de magnifiques tortues en bois d’ébène.
Dernier jour sur place, cette fois le trajet entre Thiès et Dakar se fait de jour, ce qui permet de voir un peu les villages traversés, les paysages et constructions. Pas de relief, tout est très plat. A Dakar, nous avons rendez-vous pour le rendu des dossiers de la formation, je suis invité chez le coordinateur du projet chez qui je vais dîner avant de reprendre l’avion. Le retour vers l’aéroport se fait par la plage en 4×4, ce qui permet d’éviter les embouteillages, bonne astuce ! Et je vois enfin l’océan, on peut trouver de petites chapelles ou mosquées au beau milieu de la plage, c’est original.
Retour en France, rien à signaler sur le vol retour.